Le charme de l’Eure-et-Loir agit sur les Franciliens

Depuis le début de la crise sanitaire, le département attire de nouveaux habitants qui viennent pour la plupart de la région parisienne. Attirés par une vie proche de la nature et riche de nombreux services, le cadre de vie eurélien n’a jamais autant séduit qu’aujourd’hui.
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C’est ce désir de nature et d’air léger qui s’est fait cruellement désirer et ressentir dans les appartements parisiens cloîtrés du 17 mars 2020 au 11 mai 2020 et qui a poussé de jeunes couples mais aussi des retraités à quitter l’Ile-de-France.
Depuis de nombreuses années, l’Eure-et-Loir est un grand jardin pour les Fanciliens. Un jardin que l’on fréquente plutôt les week-ends et pendant les vacances. La vallée de l’Eure, le Perche notamment ont toujours accueilli les Parisiens en villégiature. La crise sanitaire de 2020 et les périodes de confinement marquent un pas de plus dans cet attrait pour le département avec l’arrivée de familles qui s’y installent durablement. On le voit à la hausse de l’assiette globale des droits de mutation : sur le plan national, les chiffres sont stables entre 2019 et 2020. En Eure-et-Loir, on enregistre une hausse de 11 % des transactions immobilières (*).
« Ils ont des exigences en matière de services »
La proximité de Paris, la douceur et la variété des paysages euréliens ne sont pas les seuls atouts qui permettent à des Franciliens de décider un changement de vie et de cadre. Il faut pour finir de les convaincre que le territoire de leur choix offre des infrastructures et des services. Valérie Pénin-Friley, présidente de la chambre des notaires d’Eure-et-Loir connaît bien les aspirations de ces nouveaux arrivants dont deux sur cinq arrivent d’Ile-de-France (voir ici : « 30 % d’acquéreurs Franciliens en Eure-et-Loir ») :
« Ils ont des exigences en matière de services, d’établissements scolaires, de réseaux de transport en commun, de connexion Internet, etc. ».
Ils souhaitent également circuler facilement sur des routes entretenues, modernisées, sécurisées… et ouvertes sur les territoires limitrophes. Une des raisons pour laquelle le Conseil départemental milite avec opiniâtreté pour la réalisation de l’A154 (voir ici : En route vers… l’autoroute !). Désenclavé, le département l’est également grâce à sa couverture numérique, qui permet à ceux qui conservent leur emploi en Ile-de-France de pouvoir télétravailler à leur aise : ainsi, depuis 2017, un grand chantier de déploiement du très haut débit a permis d’équiper 85 % des Euréliens en attendant la généralisation de la fibre, déjà là pour plus de 98.500 logements et entreprises locales (voir ici : Télétravail : le Département montre l’exemple).
La nature à portée de ville
Qu’ils soient retraités ou jeunes actifs avec des enfants, ils ont des attentes auxquelles le Département contribue à répondre. Les familles trouvent, en Eure-et-Loir, des établissements scolaires à la pointe de la modernité – le Département ayant équipé ses 38 collèges publics d’un matériel informatique haut de gamme et alloué 14 M € pour des travaux sur les bâtiments.
En cas de difficultés, ils savent que tout est mis en œuvre pour soutenir les plus fragiles avec un maillage de structures d’accueil et de lieux d’hébergement à la hauteur du budget – 107 M€ – alloué à cette politique sociale. Tout un panel de services qui n’a rien à envier à ceux des départements limitrophes répondent à leurs attentes : centres-villes dynamiques, équipements sportifs et culturels, lieux de loisirs, 6.300 associations actives…
Enfin, retraités, jeunes couples, enfants peuvent découvrir la nature, à portée de ville, à perte de vue, entre Beauce et Perche, et à travers 3.000 km de chemins balisés pour des balades à pied, à VTT ou à cheval. Sans parler des parcs et jardins d’exception souvent situés au cœur de sites patrimoniaux prodigieux : châteaux d’Anet, de Nogent-le-Rotrou, de Maintenon ou de Châteaudun, mais aussi bien sûr beffroi de Dreux ou cathédrale de Chartres…
L’ultime argument pour ces Franciliens à qui l’Eure-et-Loir souhaite la bienvenue, ce sont des prix immobiliers beaucoup plus raisonnables qu’en Ile-de-France…
*Les départements qui présentent en 2020 les plus fortes hausses des droits de mutation à titre onéreux sont : la Côte d’Or (+22 %), la Saône-et-Loire (+12 %), la Mayenne et l’Eure-et-Loir (+11 %).
** Photo d'archive
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