Le vélo, un enjeu touristique pour l’Eure-et-Loir

Philippe Rossat, directeur de l’Office de tourisme de Chartres, évoque la pratique du vélo, notamment sur le parcours de la Véloscénie. Interview.
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L’Eurélien : Quels sont les premiers signes concrets de cet engouement pour la pratique cycliste ?
C’est très net : on manque de vélos à vendre et de pièces détachées pour les réparer. En une année, la crise sanitaire a amené les gens à réaliser que le vélo était une vraie option pour partir en vacances ou en courts séjours, toutes générations confondues. Avec l’essor du vélo électrique, on peut accompagner sa bande d’amis, sa petite famille, quel que soit l’âge de ses membres, sur une randonnée cycliste même d’assez belle longueur.
L’Eurélien : Où et comment se procurer des vélos électriques ?
A l’office de tourisme chartrain, nous avons expérimenté il y a un peu plus d’un an la location de ces vélos. Nous en avions quatre à louer sur toute la flotte à l’été 2020 mais, face à la forte demande, nous en avons acheté huit autres. Cet été, douze vélos électriques seront à louer à l’Office de tourisme de Chartres (la Maison du Saumon) ou au camping chartrain, dont nous reprenons l’exploitation.
L’Eurélien : Mais sur la Véloscénie, chaque parcours est un aller, pas une boucle…
C’est pourquoi, on peut louer son vélo à Chartres et le laisser à Maintenon, par exemple. Avec un prestataire local qui peut réparer, échanger les vélos ou les rapatrier, on peut faire tout le parcours eurélien de la Véloscénie d’un coup avec des vélos électriques dont la batterie permet de rouler jusqu’à 80 km. On peut aussi se faire plaisir en effectuant le parcours par petits tronçons. Nous proposerons ainsi des « packages » avec, au départ du camping de Chartres, par exemple, la location de box sécurisé pour les vélos et prise pour les recharger sans oublier le kit crevaison et rapatriement en cas de problème
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