Un Département fort pour les plus fragiles

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Avec un budget annuel de 107 millions d’euros, l’Eure-et-Loir est l’un des Départements de France les plus engagés dans le soutien aux aînés, aux enfants fragilisés et aux personnes en situation de handicap.

ANIMATION DE ATELIER CREATIF IMAGE, RESIDENTS DE FONDATION D’ALIGRE ET MARIE-THERESE, LEVES, EURE-ET-LOIR

Plus de 15.000 personnes sont ainsi accompagnées directement ou indirectement par le Département, dans leur vie quotidienne. Par son engagement constant, le Conseil départemental entend non seulement apporter son aide à ses citoyens les plus fragiles mais surtout, à cultiver leur autonomie et respecter leur dignité.

C’était au mois d’avril, en pleine période de confinement, alors que les résidents dans les Ehpads avaient l’impression d’être coupés du monde. Le Département privé de sa fête des Tulipiades au château de Maintenon a eu l’idée de couper toutes les tulipes et de les offrir aux résidents et aux personnels des Ehpads.  Un rayon de soleil pour mettre du baume aux cœurs et panser un ciel qui s’assombrissait.

Derrière ce geste symbolique se dessine une réelle volonté du Département d’être au plus près de ses aînés, mais aussi aux côtés des Euréliens en situation de handicap et des enfants fragilisés. L’engagement de la collectivité ne se résume pas à un bouquet de tulipes, il se décline au quotidien et toute l’année.

Un budget de 107 millions d’euros

Il se traduit par un budget annuel de 107 millions d’euros. Un financement indispensable pour  les établissements d’accueil, les services sociaux et médico-sociaux. Un budget qui permet aussi de financer les aides à domicile ou  les prestations de compensation du handicap, avec un réel souci de favoriser l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Pour Delphine Breton, l’élue en charge de ces questions sociales : « Quand il s’agit de politique sociale, de tendre la main aux personnes fragilisées, on voudrait toujours faire plus. Mais, le Département n’a vraiment pas à rougir de ce qu’il fait ».

Un engagement au-dessus de la moyenne nationale

Il ne s’agit pas là d’une simple appréciation mais d’une réalité qui s’appuie sur les chiffres : L’Eure-et-Loir, dans le domaine du social, se situe au-dessus de la moyenne nationale. C’est vrai pour l’aide sociale à l’enfance puisque le Département consacre l’équivalent de 114,50 euros par an et par habitant pour les dépenses de placement. La moyenne nationale est de 98,30 euros. C’est vrai pour le domaine du handicap adulte avec, par exemple, un taux d’équipement en foyer de vie de 2,4 pour mille habitants âgés de 20 à 59 ans contre 1,5 pour mille habitants au niveau national. Quant aux seniors,  l’Eure-et-Loir dispose de 4.500 lits d’Ehpad, un taux d’équipement supérieur de 8,5% à la moyenne nationale.

Un engagement d’autant plus singulier que l’Eure-et-Loir ne fait pas partie des départements les plus pauvres en France. A la direction générale des solidarités et de la citoyenneté, on constate : « nous avons plutôt de bons indicateurs socio-économiques. Cela ne nous empêche pas de faire partie des départements les plus dynamiques de France en termes de financements d’aide à l’enfance derrière des départements comme la Seine-Saint-Denis ou le Nord qui, eux, ont des indicateurs de pauvreté très élevés ».

Mutualiser les moyens pour dégager de nouveaux budgets

L’engagement du Département se lit aussi dans les chantiers de rénovation et de construction qu’ont connus les différents établissements. C’est le cas du foyer de vie de La Ferté-Vidame, il y a cinq ans. Plus récemment, c’est l’Ehpad de Senonches qui a été entièrement rénové et en partie reconstruit. Le foyer de la fondation Chevallier Debeausse à Alluyes qui accueille 66 enfants de 6 à 16 ans confiés à l’Aide sociale à l’enfance a également bénéficié d’une réhabilitation. Le foyer des Boissières, à Lèves a fait partie des établissements rénovés. L’Ehpad « La Rose des Vents » à Bonneval a pu compter sur le Département pour une extension de ses locaux.

Pour autant, pas question de dilapider l’argent public : « Depuis des années, nous incitons les structures à mutualiser les moyens pour faire des économies qui serviront à améliorer le confort des résidents et des personnels ». Achats groupés de papeterie, pour les assurances, externalisation de services comme la lingerie… qui permettent de dégager des budgets et rendre la vie plus douce aux enfants, aux seniors, aux handicapés et à ceux qui sont à leurs côtés. La vie plus douce à 15 054 Euréliens.